Elevage des Alizés De Maëlynn
Qui est le golden retriever

Qui est le golden retriever

Le standard

Le standard du golden retriever décrit un chien de chasse, rustique, polyvalent, très sociable, extrêmement attaché à son maître, très patient avec les enfants, doux, calme, équilibré, aimant travailler et faire plaisir. Chien de famille, le golden retriever supporte mal la solitude et le chenil. Il adore l’eau ; nager est bon pour son équilibre. De taille moyenne, il est harmonieux dans ses proportions. Sa taille et son poids varient en fonction du sexe:

(entre 56 – 61 cm au garrot pour les mâles, 51 – 56 cm pour les femelles).

  • Sa tête a un stop marqué, une truffe noire, un regard doux et amical, des oreilles pendantes de taille moyenne.
  • Sa fourrure est épaisse et soyeuse, le poil est plat ou ondulé, avec des franges.
  • Sa queue, bien frangée, est portée dans le prolongement du dos. Toutes les nuances de jaune sont admises pour sa robe, du crème au doré foncé sans aucune trace de rouge.

Son caractère

C’est, dit-on, la crème des chiens ! Cette réputation n’est pas usurpée, tout au moins chez les golden retrievers bien sélectionnés. Sa popularité « explosive » depuis ces dernières années a mis en danger cette qualité première du golden retriever. Les conditions de son élevage sont un élément primordial de la conservation de ce tempérament qui le caractérise.

Le golden retriever apprend vite et aime faire plaisir. En raison de son caractère sensible, il faut l’éduquer et non le dresser. Son éducation doit être précoce, ferme, mais jamais coercitive et toujours sans violence. Pas besoin d’élever la voix avec la méthode naturelle.

Le golden retriever est une race de chiens de compagnie à l’extrême douceur.
Le golden retriever est facile à vivre et s’intègre avec bonheur dans tous les foyers. Il est très sociable, et n’est pas gardien. Joueur, il apprécie beaucoup les enfants. Sa formation à la chasse nécessite un peu de subtilité pour tout rapporter et à l’ordre uniquement. Jamais agressif, il est naturellement obéissant. Son caractère équilibré l’a tout naturellement conduit à être sélectionné pour l’aide aux non-voyants et handicapés.

C’est un chien sportif qui pourra vous accompagner dans de nombreuses activités: les activités dédiées aux chiens telles que le cani-cross, cani-rando, agility, l’obé-rythmée mais aussi le vélo, le jogging, le trek, le skate, la marche rapide, la trottinette, le roller, … l’essentiel étant de laisser libre cours à son imagination et à ses envies! Avant la pratique d’un sport avec son chien, il doit avoir terminé sa croissance et avoir suivi une préparation physique, l’avis d’un vétérinaire étant conseillé. Un chien de famille idéal Le Golden Retriever est un excellent chien de famille.

 Avant la pratique d’un sport avec son chien, il doit avoir terminé sa croissance afin d'éviter la dysplasie environnementale

Avant la pratique d’un sport avec son chien, il doit avoir terminé sa croissance et avoir suivi une préparation physique, l’avis d’un vétérinaire étant conseillé.

Les maladies propres à la race :

La Dysplasie

L’articulation du chien est composée d’au moins deux extrémités d’os qui s’emboîtent parfaitement. Lorsque ces deux os ne s’emboîtent pas de façon normale pour diverses raisons, on parle alors de dysplasie.

Chez le golden retriever, elle peut se localiser à:

  • La hanche, entre la tête du fémur et l’acetabulum du bassin
  • Le coude entre l’humérus et le radius et l’ulna

Des anomalies typiques au niveau de ces os créent une incongruence. Les os ne s’emboîtant pas bien vont se frotter et abîmer leurs cartilages. Une inflammation se développe et une arthrose du chien s’ensuit.

Cette dysplasie touche particulièrement les chiots de grandes races ou à croissance rapide. Elle se manifeste par des boiteries intermittentes au début ou une démarche chaloupée quand elle atteint l’arrière-train des chiens. Le chien douloureux compense avec ses autres pattes ce qui peut « fatigué »  les autres articulations.

Le dépistage se fait grâce à une radiographie osseuse des articulations concernées.

La dysplasie n’a pas qu’une part héréditaire, l’autre est environnementale. C’est pourquoi il y a certaine règles à respecter durant la croissance de votre chiot (sa première année de vie) qui vous permettra de préserver au mieux votre chien :

  • Un chiot trop lourd peut devenir dysplasique, veillez donc bien à son poids.
  • Avant ses 12 mois, évitez de le faire monter ou descendre des escaliers.
  • Ne pas lui faire pratiquer de sport intense.
  • Il est important de ne pas faire sauter votre chien durant sa croissance, porter le pour descendre et monter de la voiture et attendez si vous voulez pratiquer l’agility.

Ne pas confondre Dysplasie et Panostéïte. La panostéïte est une affection normale des os lors de la croissance. Elle se traduit par des douleurs aigues et des boiterie. Le traitement principal de la panostéïte est le repos et éventuellement avec des anti-inflamatoires.

Ichtyose – ICT

L’Ichtyose chez le Golden Retriever

Définitions et généralités.

L’Ichtyose est une maladie de la peau présente chez l’homme ainsi que dans diverses espèces animales dont le chien. Cette maladie est incurable et seul un traitement symptomatique peut être proposé, celui-ci devant être conduit pendant toute la durée de vie du chien.

L’Ichtyose est une génodermatose c’est-à-dire une maladie de l’épiderme à caractère héréditaire et donc transmissible à la descendance.. L’intensité des signes cliniques et l’étendue des lésions sur le corps sont très variables.

La peau est la barrière de protection de l’organisme et sert de rempart contre les agents pathogènes venus de l’extérieur et principalement, les agents infectieux. Elle est constituée de différentes couches dont la plus superficielle est l’épiderme constitué à 85% de cellules riches en kératine, les Kératocytes, qui forment ce qu’on nomme la couche cornée. L’ichtyose perturbe le cycle naturel de renouvellement des cellules de l’épiderme. Elle modifie la structure de la couche cornée sur une partie plus ou moins étendue du corps. On parle d’hyper kératinisation. Ce phénomène s’accompagne d’une accentuation anormale de la desquamation cutanée et d’un épaississement de la peau. Les couches profondes de la peau peuvent être atteintes d’inflammation. La peau ne peut plus remplir son rôle de barrière protectrice et l’entrée de germes pathologique est favorisée pouvant, dans certaines formes graves, compliquer la maladie par des infections cutanées plus ou moins sévères pouvant parfois tourner à la chronicité.

Diagnostic et signes cliniques.

Chez le chien, la maladie se déclare chez les chiots âgés de quelques mois et dure toute la vie de l’animal. Chez les retrievers, si de très rares cas ont été décrits chez le Labrador, c’est principalement le Golden qui est concerné.

Les formes non épidermolytiques : Tout le corps, où une grande partie, est recouvert de grandes squames, de couleur variable, évoquant des écailles de poisson. Il peut s’y mélanger des débris séborrhéiques conférant alors à l’animal une odeur plus ou moins forte. La surface de la peau est rugueuse, irrégulière, sèche et cassante, parfois douloureuse. Germes et champignons aiment à se nicher dans les irrégularités de cette peau malade. Au cours de ses déplacements, le chien laisse derrière lui des trainées de squames. Il est possible d’observer des zones d’hyperkératisation au niveau de la truffe et des coussinets plantaires. Ces zones sont alors épaissies, leur aspect est semblable à de la corne et des complications infectieuses peuvent également s’y développer. Certaines zones du corps peuvent parfois être le siège d’une alopécie, c’est-à-dire qu’elles sont dépourvues de poils. L’importance de ces signes cliniques est très variable d’un animal à l’autre.

Les formes épidermolytiques : Elles sont beaucoup plus sévères mais ne semblent pas toucher, pour l’heure, la race Golden retriever.

La réalisation d’une biopsie de la peau et son examen microscopique au laboratoire permet de confirmer le diagnostique.

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En haut à gauche, gros plan de squames et à droite, squames pris dans le pelage. Au milieu, squames et hyper pigmentation de la peau de l’abdomen, chez un chiot à gauche, un adulte à droite. En bas, hyperkératose à gauche et peau plissée « en peau d’éléphant » à droite chez des chiots.

Traitement.

A ce jour, l’Ichtyose est une maladie incurable. Il n’existe donc aucun traitement capable de la guérir. Seul un traitement symptomatique est possible c’est-à-dire, un traitement dont le seul but est de réduire les manifestations de la maladie et d’améliorer le confort de l’animal et le quotidien de la famille humaine chez qui il vit.

Il doit être maintenu tout au long de la vie du chien

Il associe :

  • Un brossage quotidien et maintenir le poil court pour faciliter l’hydratation et le nettoyage de la peau.
  • L’application de shampoings spéciaux une à deux fois par semaine. Ils peuvent être associés à l’application de lotions à base d’acides gras.
  • L’apport de compléments en acides gras essentiels dans l’alimentation semble très intéressant.
  • Le traitement des lésions associées notamment infectieuses.

Maladie génétique.

L’ichtyose canine est une maladie génétique, héréditaire et donc transmissible à la descendance.

Le gène responsable a été identifié chez le Golden Retriever et son mode de transmission est de type autosomique récessif.

Un test de dépistage est disponible.

On distingue donc trois catégories de chiens en fonction de leur génotype :

  • Les sujets homozygotes sains qui ne sont pas atteints par la maladie et ne portent pas le gène responsable. Ils ne transmettront rien de néfaste à leur descendance.
  • Les sujets hétérozygotes sont dits porteurs sains car ils ne sont pas malades mais sont porteurs du gène responsable qui reste muet, mais qu’ils peuvent disséminer dans la race. S’ils sont utilisés à la reproduction, ils ne doivent en toute logique être croisés qu’avec des homozygotes sains.
  • Les sujets homozygotes mutés sont atteints de la maladie et présentent des signes cliniques. Compte tenu du pourcentage élevé de chiens homozygotes mutés, ce dont attestent les statistiques qui nous ont été fournies par le laboratoire Antagène, et soucieux de ne pas appauvrir le pool génétique, nous considérons que si l’on décide, après mûre réflexion, d’utiliser à la reproduction un tel chien malgré sa maladie, il est impératif qu’il ne soit croisé qu’avec un sujet sain non porteur. De cette façon, aucun chiot malade ne sera produit et le RCF invite les éleveurs à ne garder dans l’avenir que les sujets homozygotes sains et hétérozygotes mutés.


Myodystrophie – GRMD

Myopathie des muscles striés entraînant une atteinte cardiaque myocardiopathie
Transmission : récessif lié à l’X

Recommandation : conseillé si cas dans la lignée, utilisation d’un parent porteur et chez les étalons très utilisés


Atrophie de rétine – APR-Prcd

Atteinte de la rétine conduisant à la cécité

Transmission : autosomique récessive

Recommandation : conseillé si cas dans la lignée, utilisation d’un parent porteur et lignées américaines


Atrophie de rétine – GR PRA1

Atteinte de la rétine conduisant à la cécité

Transmission : autosomique récessive

Recommandation : Conseillé


Atrophie de rétine – GR PRA2

Atteinte de la rétine conduisant à la cécité

Transmission : autosomique récessive

Recommandation : Conseillé

Tous nos reproducteurs sont testés par Adn ,radiographiés avant la mise en reproduction et je travaille uniquement avec des chiens non porteurs d’ Ichtyose